Je m’y investis pleinement, parfois trop.
Je me jette à corps perdu dans l’effort.
Pour moi le mieux n’est pas l’ennemi du bien.
Je construis puis déconstruis inlassablement.
Chaque jour je reconstruis différemment.
Je ne sais plus vraiment si j’espérais trouver une n à cette histoire.
Est-ce une tentative de masquer quelque chose ?
De combler un vide ?
Dans l’incapacité de ne rien faire, je ne cesse de me confronter à la matière.
Je tente de la transformer pour lui donner une signifcation.
Mon corps a-t-il un sens ?
Sa forme, ses mouvements, sa position dans l’immobilité?
Il propose des images singulières.
Il s’adresse directement à la matière des autres corps qui l’entourent tout comme les paysages s’adressent
à lui lorsque je les traverse.
J’ai la conviction de pouvoir créer mes propres horizons. Cette illusion me permet de tenir
lorsqu’apparaît le symptôme.